Premier bilan, premier coup de cœur
octobre 17, 2014
Cette année encore, je me suis plié à l’exercice, un peu pénible il est vrai, du visionnage de tous les nouveaux pilotes de la rentrée.
A l’heure actuelle, cela correspond à 25 séries naissantes, tout style confondu. Or, si je me décide à ébaucher un premier bilan seulement maintenant, c’est qu’après de nombreuses déceptions je suis enfin tombé sur mon premier espoir.
Mais avant tout, voici ce que je retiendrai de ce que j’ai eu l’occasion de voir jusqu’à présent.
Commençons par les comédies. Au nombre de 6, elles s’appellent Bad Judge, Black-ish, Cristela, Selfie, A to Z et Manhattan Love story. J’ai déjà abandonné les deux dernières que j’ai trouvées inintéressantes au mieux, sexistes au pire. Je n’ai pas non plus accroché à Cristela, ni à Black-ish mais j’attends de voir un second épisode pour me faire une idée définitive. Reste Bad Judge et Selfie dont j’ai trouvé les personnages plutôt attachants et qui ont donc toutes les chances de me fidéliser sur la saison, si elles restent à l’antenne évidemment.
Pour ce qui est des dramas, après avoir éliminé assez vite les pires, Scorpion et The Mysteries of Laura en tête, essayé d’accrocher en vain aux têtes d’affiche comme Gotham et How to Get Away With Murder, et m’être ennuyé à mourir devant les tentatives artistiques pompeuses et/ou foireuses telles que The Cosmopolitans et Strange Empire, j’étais presque au bord du suicide lorsque j’ai lancé le pilote de The Affair, la nouvelle production de Showtime.
Je m’attendais certes à aimer, mais comme on aime en cachette une histoire d’amour tragique et larmoyante. Dès les premières minutes, j’ai pourtant compris que j’allais être emporté ailleurs, que ce ne serait ni facile, ni innocent, que je ne pourrais en ressortir comme j’y étais entré. L’ambiance s’insinue immédiatement en moi, l’image, la lumière, la réalisation me dit que je suis ailleurs, dans un univers qui a quelque chose à me dire.
Pourtant, le malaise et l’énervement prend la place petit à petit, comme un intrus que je ne veux surtout pas voir entrer, de ce premier ravissement. La caricature de « male gaze » devient de plus en plus évidente jusqu’à l’insupportable dernière scène de la première partie. Encore dégoûté, je comprends à peine ce qui m’arrive lorsque les compteurs sont remis à zéro et que l’histoire m’est à présent proposée sous le point de vue du protagoniste féminin.
L’épisode terminé, tout n’est pas encore assimilé. Je sais qu’il fera encore son chemin de nombreux jours en moi mais une chose est sûre : j’en redemande, je suis presque déjà en manque, j’en veux plus !
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