Tag Archive: plaisir

11.22.63 : Pop Culture

Cet article a fait l’objet d’une publication antérieure sur le site de Smallthings.

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Sans grand bruit s’est terminée il y a peu la mini-série adaptée du roman de Stephen King, 11.22.63. Elle avait pourtant tout pour plaire : une intrigue solide, des personnages attachants, quelques noms reconnus, … Cela n’aura pas suffi.

C’est que dans l’engorgement sériel que connait actuellement le secteur, avec l’apparition régulière de nouveaux acteurs, comme c’était précisément le cas de la plateforme HULU, la concurrence se révèle si sévère qu’il ne suffit plus de proposer un bon divertissement pour faire partie des discussions du moment.

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Emotions sérielles

Enlightened

J’avais examiné dans un article précédent en quoi l’on pouvait considérer le plaisir comme un critère pertinent pour critiquer une série. Or, si l’on s’y penche un instant, la dimension émotionnelle, si elle reste largement impensée, constitue pourtant un élément majeur de nos expériences sérielles.

En effet, si la fiction nous pousse à réfléchir, à évaluer certaines certitudes morales, à tester des scénarii pour inventer l’avenir, le tout nourrissant notre imaginaire et ouvrant ainsi le chemin des possibles, c’est surtout parce qu’elle nous prend par les sentiments et nous fait vibrer avec elle que la fiction dispose d’une telle emprise, d’une telle puissance de persuasion. Car plus que tout discours rationnel et argumenté, en nous faisant rire ou pleurer, frémir ou rêver, nos fictions s’imposent à nous avec la force de l’évidence. Evidemment qu’elles ont raison puisque nous en expérimentons l’effet concret et immédiat sur nous-mêmes.

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Emission 3×07 : Emotions sérielles

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Septième émission de la saison 3 diffusée le 18 novembre 2015

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Le plaisir comme critère ?

EPISODES

Nous pouvons tous le reconnaitre, si nous avons commencé à nous intéresser aux séries télévisées, ce qui nous a amené à en regarder de plus en plus avec le temps, c’est avant tout le plaisir que nous en retirions.

Que ce soit par les rires qu’elles provoquent, l’admiration artistique qu’elles inspirent, les liens qu’elles tissent entre nous et des versions rêvées de nous-mêmes, les après-midis d’hiver sous la couette auxquels elles nous convient, même les gros sanglots qu’elles arrivent parfois à sortir de là où l’on s’y attendait le moins, les séries nous parlent d’abord le langage de nos émotions et touchent à ce qui nous est le plus proche, intime, parfois physique. Elles se ressentent avant tout.

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