Challenge séries 2015 : bilan de mi-parcours

Sponge Bob

Mon temps est largement occupé par le visionnage de nombreuses séries au fur et à mesure de leur sortie. Pourtant, si je ne suivais pas en parallèle quelques œuvres plus anciennes, je finirais probablement lors de certaines périodes décevantes par perdre la foi. Ces « vieilleries » ont, en effet, le double avantage de parfaire ma culture sériephile, et donc de me permettre de me sentir plus légitime pour vous en parler, et d’avoir déjà passé les nombreux filtres de la phase test, de la durée, de la notoriété, qui en font des valeurs plus sûres que les séries naissantes. Dans l’optique de poursuivre cette démarche, je m’étais donc fixée l’objectif de regarder les 12 séries suivantes au cours de cette année.

Buffy The Vampire Slayer (commencé depuis quelques semaines)
Angel (commencé depuis une semaine)
The West Wing (dont j’avais vu les 6 premiers épisodes)
Supernatural (dont j’avais commencé la première saison)
Rome
Top Boy
Dr Who (2005)
Entourage
Homicide
Real Humans
Un village français
Mad Men (vu jusqu’au début de la cinquième saison)

La mi-temps étant déjà atteinte, il me semblait judicieux de faire le point. C’est donc parti !
Tout d’abord, j’ai assez vite terminé Buffy et Angel que j’ai adorés, je l’ai déjà exprimé précédemment.

Angel
Pour ce qui est de The West Wing, même si je reconnais les personnages et le propos de Sorkin, je trouve que la série a assez mal vieilli (musique et enchainements) et je n’arrive pas à y accrocher plus que ça. J’ai encore quelques épisodes à voir pour terminer la saison 1 et je crois que je m’arrêterai là pour le moment.

the west wing
J’ai, par contre, dévoré Supernatural avec autant de rapidité que Buffy. J’en suis actuellement à la huitième saison et je commence seulement à sentir un essoufflement. Il faut dire qu’on y retrouve de nombreuses similarités avec l’histoire de la tueuse : beaucoup d’humour, un symbolisme étoffé, des intrigues bien pensées, une grande cohérence de l’univers et des épisodes spéciaux très originaux. Le seul bémol serait à placer du côté d’un certain machisme, puisque j’ai commencé la comparaison avec Buffy, mais, si quelques moments peuvent être problématiques sur ce plan, d’autres écueils faciles sont malgré tout évités avec une certaines justesse jusqu’ici. Je reste donc assez confiante car la série a su prouver selon moi une grande intelligence.

Hunteri Heroici
Je n’en dirai pas tant de Rome dont j’ai vu 8 épisodes et que j’ai détesté. Les personnages ne sont jamais attachants, l’intrigue est ennuyeuse à mourir et la reconstitution historique me semble totalement artificielle. Par ailleurs, le traitement des personnages féminins m’apparait ici véritablement problématique, stéréotypé et orienté.

Rome HBO
J’ai terminé la saison 5 de Mad Men et commencé la saison 6 mais encore une fois, en l’absence d’intérêt pour l’intrigue et les personnages, j’ai laissé tomber.

mad-men
Les autres séries de la liste n’ont pas encore été commencées à l’exception de Dr Who dont j’ai vu quatre épisodes sans encore accrocher.

Luck serie HBO
Par contre, j’ai déjà remplacé les séries abandonnées en cours de route par Luck et John From Cincinnati que je voulais regarder après avoir adoré Deadwood fin de l’année passée. Séries d’une saison chacune, elles n’ont pas totalement eu l’occasion de séduire. Pourtant, elles sont loin d’être dépourvues d’intérêt. En plus d’une réalisation et d’un casting impeccable, la contemplation métaphysique que propose l’une vaut la dissection d’un milieu que pratique l’autre. Malgré un abord assez impénétrable, chacune offre une forme de vérité dans le vécu de ses personnages. Ma préférée est clairement John From Cincinnati malgré un dernier épisode très décevant.

john-from-cincinnati
Il y a peu, j’ai également eu l’occasion de commencer Shameless (US). Après une première saison assez réussie, je regrette cependant d’y retrouver les défauts de nombreuses autres séries Showtime (The Big C, United States of Tara, Weeds, Californication entre autres). Une fois les personnages et l’univers posés, on dirait qu’ils ne savent pas quoi en faire et ils multiplient donc les intrigues grossières et racoleuses. Ceux-ci perdent toute leur profondeur pour n’être plus que des pantins au service d’une absence criante de propos. Nous ayant attiré par leur originalité, ces personnages finissent par tous devenir parfaitement interchangeables, tant cette originalité de surface tient lieu de psychologie et motivations. Etant à la moitié de la saison 3, il y a de forte chance que je la termine malgré tout mais il est assez pénible d‘assister à un tel gâchis.

Shameless Showtime
Enfin, j’ai également regardé la première saison de In Treatment qui m’a globalement bien accrochée. La virtuosité dans l’écriture des dialogues est impressionnante et la plupart des personnages sont vraiment intéressants. Les figures les plus déplaisantes sont celles des psychologues qui se révèlent aussi minables au privé que doués dans leur métier. Ma seule crainte pour la suite est qu’elle n’atteigne plus le même degré d’investissement envers les patients qu’en saison 1.

In treatment
J’en suis donc à 4 terminées et trois en cours. Il est plus que probable que les cinq qui suivront n’auront plus grand-chose à voir avec la liste originale. Actuellement, je miserais sur Carnival, Banshee (deux épisodes vus), The X Files (deux épisodes vus), Entourage et Rita. Mais j’ai aussi Grimm, Le prisonnier, Battlestar Galactica, Suits, Spaced, Rubicon et Wonderfalls qui me font de l’œil donc, à suivre…