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10 séries que je n’aurais pas voulu rater en 2015

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L’année sérielle a été extrêmement riche, une fois encore, en découvertes et en émotions. De plus, la généralisation du modèle des saisons courtes, autrefois propre au cable n’a fait que multiplier les titres, pour le meilleur et pour le pire, si bien qu’il relève à présent du véritable casse-tête d’en désigner les 10 plus significatives. Pourtant, la multiplication du choix s’accompagne de l’impossibilité pour le sériephile de bonne volonté de suivre l’offre. Quoique cette liste soit évidemment purement subjective, il me semble donc d’autant plus important de me plier à l’exercice du bilan tant les nouveautés du moments semblent remplacer les précédentes sans que l’on prenne souvent le temps d’en évaluer l’intérêt relatif, hors celui de la découverte.

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You’re the Worst en quête de l’authenticité

Cet article a fait l’objet d’une publication antérieure sur le site de Smallthings.fr

You're the Worst

Dans un article consacré à New Girl, j’expliquais comment cette série exprimait un besoin très contemporain d’affronter les difficultés de l’existence avec légèreté. La saison 2 de You’re the Worst nous propose d’approfondir encore ce point de vue en nous démontrant brillamment les limites de cette position.

S’il fallait définir You’re the Worst, nul doute que ce qui la décrirait le mieux serait son air de ne pas y toucher. Non seulement c’est une comédie romantique qui joue à ne pas l’être mais c’est surtout le portrait de personnages qui font mine d’être blasés de tout, cyniques et imperméables aux émotions. C’est d’ailleurs sur ce ton que nous les avions quittés en fin de saison 1 qui nous les montrait emménager ensemble sur un prétexte, presque un malentendu.

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You’re The Worst

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Dans mon mode de vie sériephage, j’ai déjà eu l’occasion de remarquer qu’il est des indices qui me permettent de repérer, parmi la multitude de mes consommations, les pépites de plaisir sortant de l’ordinaire.
Le fait de sautiller sur place, décollée de mon dossier, pendant que je visionne un épisode en est un. Je l’ai encore vécu il y a peu lorsque je me délectais de Fargo.
L’impossibilité de m’arrêter d’enchaîner les épisodes me forçant à hiberner jusqu’à la fin de la série en est une autre, comme ce fut le cas lorsque j’ai découvert OZ.

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