octobre 2015
Fargo est de retour !
octobre 28, 2015
Cet article a fait d’objet d’une publication antérieure sur le site de Small Things.
Il en est des séries comme des gens, chaque nouvelle rencontre est faite d’appréhension et d’excitation, d’attente et de préjugés, d’automatismes polis et de surprise. Certaines ont déjà une fameuse réputation qui les précède, et que le premier contact nous permet de confirmer ou d’infirmer, d’autres déboulent au contraire sans que rien ne nous y prépare.
Malgré son titre, et la reprise qu’elle propose de l’univers mis en place par le film iconique des frères Coen, Fargo faisait plutôt partie de la deuxième catégorie pour moi tant je n’en attendais rien lorsque j’en ai lancé le premier épisode. Et là, comme dans les comédies romantiques, mon cœur s’est arrêté… Le coup de foudre venait de me frapper et plus rien ne pourrait désormais être comme avant.
Emission 3×04 : Saison unique
octobre 22, 2015
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Quatrième émission de la saison 3 diffusée le 21 octobre 2015
Ce que les Zombies nous disent de nos sociétés
octobre 22, 2015
En écoutant un de mes podcasts séries préférés (Totally Tubular de TV.com), il y a peu, j’y ai relevé une question qui m’a intéressé : que signifie la fascination culturelle actuelle pour les zombies ? De fait, il s’agit, depuis quelques années, du thème horrifique le plus mobilisateur et décliné.
Or, en bon lecteur de Stephen King que je suis, je me souviens comment il nous expliquait, dans Anatomie de l’horreur, combien la forme que prenaient nos peurs était profondément liée aux enjeux sociaux du moment. Il démontrait ainsi, par exemple, que la mode des films sur les maisons hantées pouvait largement se justifier par l’importance économique que représentait alors l’achat d’une maison.
Le plaisir comme critère ?
octobre 20, 2015
Nous pouvons tous le reconnaitre, si nous avons commencé à nous intéresser aux séries télévisées, ce qui nous a amené à en regarder de plus en plus avec le temps, c’est avant tout le plaisir que nous en retirions.
Que ce soit par les rires qu’elles provoquent, l’admiration artistique qu’elles inspirent, les liens qu’elles tissent entre nous et des versions rêvées de nous-mêmes, les après-midis d’hiver sous la couette auxquels elles nous convient, même les gros sanglots qu’elles arrivent parfois à sortir de là où l’on s’y attendait le moins, les séries nous parlent d’abord le langage de nos émotions et touchent à ce qui nous est le plus proche, intime, parfois physique. Elles se ressentent avant tout.
Les séries en mode Ego Trip
octobre 16, 2015
J’ai déjà exprimé par ailleurs combien, pour moi, les séries offraient un véhicule idéal à l’imaginaire collectif et contribuaient ainsi fortement à modeler les manières de penser de nos contemporains. Il est dès lors d’autant plus éclairant de constater combien elles se plient volontiers à la mise en lumière de la subjectivité de certains de ses personnages.
En effet, si je vais tenter ici de montrer combien cette valorisation s’explique autant, si ce n’est plus, par des exigences structurelles que par une influence idéologique à proprement parler, ce mécanisme n’en est pas moins pertinent pour comprendre la manière dont le point de vue individuel s’est imposé comme premier et naturel nos cultures.
Emission 3×03 : séries et politique
octobre 15, 2015
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Troisième émission de la saison 3 diffusée le 14 octobre 2015
Fear The Walking Dead et la politique
octobre 9, 2015
Dans un article précédent, consacré à l’utilité individuelle des séries, j’avais déjà expliqué en quoi l’on pouvait considérer que les fictions que l’on choisit de côtoyer pouvaient nous rendre meilleurs en nous permettant de mieux comprendre d’autres points de vue et d’appréhender avec plus de finesse la complexité morale.
Cette idée n’est pas neuve et est en réalité défendue par plusieurs auteurs reconnus de l’autre côté de l’Atlantique, comme Martha Nussbaum par exemple. Elle faisait d’ailleurs récemment l’objet d’un article relayant une expérience de psychologie sociale menée à partir de ce postulat.
Emission 3×02 : un pilote et après ?
octobre 8, 2015
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Deuxième émission de la saison 3 diffusée le 7 octobre 2015
Ce que vraisemblable veut dire
octobre 7, 2015
Nous avons tenté d’explorer dans un article précédent les différentes formes que pouvaient prendre les séries pour nous parler de la réalité. Cette question en soulevait cependant assez naturellement une autre, celle du critère nous permettant d’adhérer à la représentation proposée. C’est donc sur cet aspect du rapport entre fiction et réel que je me pencherai ici.
Pourquoi certains récits sonnent-ils faux à nos oreilles ? Pourquoi ce jugement n’est pas forcément partagé par mon voisin ? C’est que, contrairement à ce que l’on peut parfois croire un peu rapidement, le réalisme, la prétention à refléter la réalité, n’a que peu de pertinence lorsque l’on parle d’univers fictionnel. En effet, notre rapport à la fiction se caractérisant par la suspension de notre incrédulité, nous sommes en vérité disposés à adhérer à bien plus qu’un simple reflet.
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