Tag Archive: philosophie
Emission 3×07 : Emotions sérielles
novembre 19, 2015
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Septième émission de la saison 3 diffusée le 18 novembre 2015
Le plaisir comme critère ?
octobre 20, 2015
Nous pouvons tous le reconnaitre, si nous avons commencé à nous intéresser aux séries télévisées, ce qui nous a amené à en regarder de plus en plus avec le temps, c’est avant tout le plaisir que nous en retirions.
Que ce soit par les rires qu’elles provoquent, l’admiration artistique qu’elles inspirent, les liens qu’elles tissent entre nous et des versions rêvées de nous-mêmes, les après-midis d’hiver sous la couette auxquels elles nous convient, même les gros sanglots qu’elles arrivent parfois à sortir de là où l’on s’y attendait le moins, les séries nous parlent d’abord le langage de nos émotions et touchent à ce qui nous est le plus proche, intime, parfois physique. Elles se ressentent avant tout.
Les séries en mode Ego Trip
octobre 16, 2015
J’ai déjà exprimé par ailleurs combien, pour moi, les séries offraient un véhicule idéal à l’imaginaire collectif et contribuaient ainsi fortement à modeler les manières de penser de nos contemporains. Il est dès lors d’autant plus éclairant de constater combien elles se plient volontiers à la mise en lumière de la subjectivité de certains de ses personnages.
En effet, si je vais tenter ici de montrer combien cette valorisation s’explique autant, si ce n’est plus, par des exigences structurelles que par une influence idéologique à proprement parler, ce mécanisme n’en est pas moins pertinent pour comprendre la manière dont le point de vue individuel s’est imposé comme premier et naturel nos cultures.
Fear The Walking Dead et la politique
octobre 9, 2015
Dans un article précédent, consacré à l’utilité individuelle des séries, j’avais déjà expliqué en quoi l’on pouvait considérer que les fictions que l’on choisit de côtoyer pouvaient nous rendre meilleurs en nous permettant de mieux comprendre d’autres points de vue et d’appréhender avec plus de finesse la complexité morale.
Cette idée n’est pas neuve et est en réalité défendue par plusieurs auteurs reconnus de l’autre côté de l’Atlantique, comme Martha Nussbaum par exemple. Elle faisait d’ailleurs récemment l’objet d’un article relayant une expérience de psychologie sociale menée à partir de ce postulat.
Ce que vraisemblable veut dire
octobre 7, 2015
Nous avons tenté d’explorer dans un article précédent les différentes formes que pouvaient prendre les séries pour nous parler de la réalité. Cette question en soulevait cependant assez naturellement une autre, celle du critère nous permettant d’adhérer à la représentation proposée. C’est donc sur cet aspect du rapport entre fiction et réel que je me pencherai ici.
Pourquoi certains récits sonnent-ils faux à nos oreilles ? Pourquoi ce jugement n’est pas forcément partagé par mon voisin ? C’est que, contrairement à ce que l’on peut parfois croire un peu rapidement, le réalisme, la prétention à refléter la réalité, n’a que peu de pertinence lorsque l’on parle d’univers fictionnel. En effet, notre rapport à la fiction se caractérisant par la suspension de notre incrédulité, nous sommes en vérité disposés à adhérer à bien plus qu’un simple reflet.
Comment les séries nous disent-elles la vérité ?
octobre 2, 2015
Si la dimension d’évasion, de divertissement que revêtent nos séries préférées est évidemment essentielle pour comprendre l’intérêt que nous leur portons, il faudrait cependant être particulièrement aveugle pour ne pas remarquer également à quel point celles-ci nous renvoient constamment au réel duquel elles prétendent nous permettre de nous échapper. Plus encore, nous pouvons remarquer qu’un monde imaginaire ne peut jamais prétendre se libérer des règles de la vraisemblance, et plus il s’éloigne du nôtre plus ces dernières s’appliqueront rigoureusement. La cohérence interne de l’univers déployé doit faire écho à une forme de vérité.
La vérité en question peut être de différents types, et, si les plus grands récits réussiront à les combiner, même l’histoire la plus futile, et dépourvue de toute prétention de ce genre, y participe d’une manière ou d’une autre. Ainsi, sans prétendre à l’exhaustivité, nous pouvons d’emblée identifier quatre points à travers lesquels le réel se mêle à nos fictions.
Mr Robot, l’éveil par le rêve
septembre 6, 2015
Après un pilote envoutant, mis en ligne deux semaines avant sa diffusion sur USA Network, Mr Robot est vite devenu la nouveauté la plus excitante du moment et son créateur, Sam Esmail le nouveau génie à suivre, laissant tous les sériephiles sur les dents semaine après semaine.
Or, d’emblée, si l’on ne peut évidemment que reconnaitre les qualités objectives de l’interprétation des acteurs, avec en tête bien sûr Rami Malek, mais aussi de la réalisation et de la bande son, le caractère intrinsèquement méta, référencé, assumé par la série nous propulsait dans une nouvelle dimension de ce que pourraient être, à l’avenir, nos fictions.
Nos séries ont-elles une utilité collective ?
août 6, 2015
Au-delà de l’expérience individuelle que constitue le visionnage de séries (traitée ici), l’imaginaire collectif, mythologique, qu’elles charrient, leur mode de création, production, diffusion et consommation à échelle industrielle, de masse, sans oublier le vécu partagé qu’elles mobilisent (actualité et mode de vie) en font un phénomène social de premier plan.
Nos séries ont-elles une utilité individuelle ?
août 6, 2015
Nous sommes tous bien sûr enclins à admettre que la raison principale pour laquelle nous nous plongeons régulièrement, voire pour certains d’entre nous presque constamment, dans l’univers que nous proposent nos séries préférées, consiste dans le plaisir que nous y prenons. L’évasion, le rire, la découverte, la catharsis, éventuellement, toutes ces facettes de notre expérience spectatorielle font de ce temps de visionnage de bons moments, globalement satisfaisants.
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