Tag Archive: analyse

Show Me a Democracy

Cet article a fait d’objet d’une publication antérieure sur le site de Small Things.

Show Me a Hero

Un an et demi après la fin de Treme, David Simon nous est revenu, le temps d’une mini-série de six fois une heure, nous proposer ce qu’il fait le mieux : une plongée dans la complexité et la quotidienneté d’une problématique politique.

Basée sur le livre d’une journaliste du New York Times, Lisa Belkin, la série relate la difficile mise en œuvre d’une loi imposant la construction de logements sociaux dans les quartiers blancs de la ville de Yonkers, New York. Inspirée par l’urbaniste Oscar Newman, cette directive destinée à endiguer la criminalité des grandes tours en offrant la possibilité à chacun de se sentir responsable de son bout de terrain, y a, en effet, rencontré une résistance telle qu’elle a mis plus de dix ans à se concrétiser.

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Pourquoi Dawson c’est génial ?

Dawson

Si l’on dépasse le côté racoleur, et peut-être un peu provocateur, du titre, qui se veut un clin d’œil au podcast du (presque) même nom consacré à Buffy, la question se pose sérieusement pour moi de savoir pourquoi, malgré les années qui passent, malgré ma culture sérielle qui s’élargit toujours davantage, ne faisant que mettre en évidence un peu plus chaque fois ses nombreux défauts, malgré l’identification de moins en moins évidente avec ses personnages au vu de mon âge avancé ; pourquoi, donc, dans ma vie le besoin d’un retour à Dawson reste toujours aussi vivace.

(N.B.: pour ceux que la longueur de cet article rebuterait, vous trouverez ici une critique précédente sur cette série, beaucoup plus courte et abordable.)

Bien sûr, une part de l’explication peut sans doute se trouver dans un certain nombre de données subjectives, ayant trait à mon vécu et à ma personnalité. Contrairement à un reproche régulièrement formulé à son encontre, par exemple, les dialogues de la série me sont extrêmement réels car, oui, sans doute que je parlais un peu comme ça à l’adolescence.

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Mr Robot, l’éveil par le rêve

Mr Robot

Après un pilote envoutant, mis en ligne deux semaines avant sa diffusion sur USA Network, Mr Robot est vite devenu la nouveauté la plus excitante du moment et son créateur, Sam Esmail le nouveau génie à suivre, laissant tous les sériephiles sur les dents semaine après semaine.

Or, d’emblée, si l’on ne peut évidemment que reconnaitre les qualités objectives de l’interprétation des acteurs, avec en tête bien sûr Rami Malek, mais aussi de la réalisation et de la bande son, le caractère intrinsèquement méta, référencé, assumé par la série nous propulsait dans une nouvelle dimension de ce que pourraient être, à l’avenir, nos fictions.

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Rectify, troisième temps

Cet article a fait d’objet d’une publication antérieure sur le site de Small Things.

RectifySérie contemplative, s’il en est, traitant magnifiquement de l’indicible et de l’incommunicabilité, Rectify nous saisissait l’an dernier par l’intensité de la scène d’ « aveux » de Daniel. Pourtant, et c’est ce qui en faisait la beauté, rien n’est véritablement dit au sortir de ce deuxième volet, si ce n’est l’impossibilité d’extraire l’objectivité des faits de la fragilité des souvenirs.

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Wet Hot American Summer, une journée pas comme les autres

Cet article a fait d’objet d’une publication antérieure sur le site de Small Things.

wet-hot-american-summer-first-day-of-camp

Quelques mois après les adieux à Parks & Rec, alors que les séries comiques se cherchent depuis quelques années et ont de plus en plus de mal à installer de nouveaux rendez-vous fédérateurs, la perspective qu’offrait Wet Hot American Summer, First day of Camp, avait de quoi mettre l’eau à la bouche.

Reprenant les bases d’un film qui a su au fil des années se faire une petite réputation auprès des amateurs, la série réunit de surcroit quelques noms dont la reconnaissance n’est plus à faire auprès des sériesphiles tels Amy Poelher, Paul Rudd, Elizabeth Banks, Christopher Meloni, Ken Marino, Josh Charles, … et d’autres encore dont je vous laisse le plaisir de la découverte. Les attentes étaient donc, à n’en pas douter, importantes.

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True Detective, saison 2, à l’autopsie

Cet article a fait d’objet d’une publication antérieure sur le site de Small Things.

true-detective-saison 2

Pour aborder le nouveau volet de cette anthologie, deux positions semblent devoir s’affronter : celle qui souhaite analyser cette intrigue indépendamment de celle proposée l’année dernière par cette anthologie et celle s’interrogeant sur la cohérence de la série et comparant les deux saisons. Quoique je fasse personnellement partie de ceux qui pensent que la comparaison est inévitable, je commencerais par adopter la première position qui mérite, me semble-t-il, que l’on s’y attarde malgré tout.

La question à laquelle je me retrouve dès lors confronté est la suivante : aurais-je regardé ces 8 épisodes s’ils n’avaient pas porté la « marque » True Detective dont j’avais apprécié la qualité du « produit » précédent ? Cette saison tient-elle pour elle-même, sans référence d’aucune sorte à la première ? A-t-elle des qualités, des arguments qui lui permettent de tenir la route, et maintenir mon intérêt, sur huit semaines ?

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Bojack Horseman, un animé plein d’humanité

Cet article a fait d’objet d’une publication antérieure sur le site de Small Things.

Bojack Horseman

Face aux séries Netflix, dont vous aurez remarqué la multiplication ces derniers mois, tout abonné pourra sans doute distinguer deux catégories : celles qui ne le convainquent pas, sans pour autant être médiocres, et que l’on garde indéfiniment dans sa liste sans jamais trouver le courage de les achever et puis celles qui nous ravissent tant qu’on les déflore avec avidité pour ensuite regretter de ne pas avoir laissé trainer le plaisir plus longtemps.

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Nos séries ont-elles une utilité collective ?

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 Au-delà de l’expérience individuelle que constitue le visionnage de séries (traitée ici), l’imaginaire collectif, mythologique, qu’elles charrient, leur mode de création, production, diffusion et consommation à échelle industrielle, de masse, sans oublier le vécu partagé qu’elles mobilisent (actualité et mode de vie) en font un phénomène social de premier plan.

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Nos séries ont-elles une utilité individuelle ?

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Nous sommes tous bien sûr enclins à  admettre que la raison principale pour laquelle nous nous plongeons régulièrement, voire pour certains d’entre nous presque constamment, dans l’univers que nous proposent nos séries préférées, consiste dans le plaisir que nous y prenons. L’évasion, le rire, la découverte, la catharsis, éventuellement, toutes ces facettes de notre expérience spectatorielle font de ce temps de visionnage de bons moments, globalement satisfaisants.

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Shameless (US), le pire et le meilleur

Shameless Showtime

Série abandonnée suite à un pilote peu convaincant, shameless fait partie de ces séries qui se dévore une fois rentré dedans. En l’occurrence, quelques semaines m’ont suffi pour visionner les cinq saisons au côté desquelles j’étais passé jusque-là.

A l’arrivée, je ne peux pas exactement dire que le bilan soit mitigé car rien n’est tiède ou juste moyen dans Shameless. Pour autant, la réussite est loin d’être totale. A vrai dire, au même titre que certains de ses personnages, la série semble souffrir de maniaco-dépression, le pire y côtoie le meilleur, et mon plaisir n’a jamais pu se départir d’une certaine dose d’énervement. Et la frustration n’en est que plus grande lorsque l’on en constate les énormes qualités.

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