Sériesophie
Les séries sont-elles le miroir de la réalité ?
juillet 20, 2014
Non
Bon, ben, elle était facile celle-là ! Voilà…
En même temps, imaginez un peu à quoi ressemblerait un monde tel que le reflètent les séries : les tueurs et sociopathes en tout genre ne seraient plus l’exception mais une partie conséquente de la population, les phénomènes paranormaux seraient légion en en deviendraient banals, la vie quotidienne serait jalonnée de rebondissements invraisemblables au point qu’on n’en aurait plus le temps de dormir ou de s’alimenter, ne parlons même pas de se détendre.
D’un autre côté, sans doute la vie professionnelle serait-elle plus passionnante, même si elle consisterait pour la plupart d’entre nous à des fonctions d’aide, de soin ou d’ordre public ; sans doute nos vies sentimentales seraient-elles plus tumultueuses ; pour sûr nous serions tous beaux et aurions des personnalités à la fois originales et affirmées.
Les séries peuvent-elles changer les mentalités ?
juillet 20, 2014
Ben oui ! Mais pourquoi pas ! Et puis, elles vont résoudre le conflit israélo-palestinien et la faim dans le monde aussi !
Non mais, sérieux, c’est quoi ces questions ?! J’me fatigue parfois, j’vous jure !
Bon, c’est vrai, depuis que j’ai vu Breaking Bad, je regarde avec amour le petit dealer et je me dis que, franchement, il a de l’avenir…
Et puis, Dexter m’a ouvert les yeux sur le rôle social des psychopathes, tandis que les Sopranos m’ont permis d’entre en empathie avec les difficultés du chef mafieux… Toutes choses dont je n’avais aucune idée !
C’est vrai, si on savait à quel point il est difficile d’être méchant, peut-être pourrait-on tous se prendre par la main dans une grande chaine d’amour fraternel !
J’en ai la larme à l’œil ! Pas vous ?
Les séries créent-elles des masses abruties, conformistes et dociles ?
juillet 18, 2014
Oui, évidemment ! Oui, oui et encore oui, 100 000 fois oui !
Lorsque je sors enfin de chez moi, tel un zombie en quête de nourriture, après un marathon Seinfeld ou Fringe, je suis à peine capable d’exprimer quelques borborygmes, j’ai totalement perdu toute conscience de mon identité, de mon individualité, voire de mon humanité.
Je croise les ombres d’autres corps, probablement des congénères eux aussi décérébrés, aveuglés par la lumière du jour, tout comme moi, et qui se presse de rentrer dans leur tanière.
Personnalité, zéro ; conscience politique, zéro ; activité cérébrale, tracé plat.
Les séries nous rendent-elles heureux ?
juillet 18, 2014
Question saugrenue, je vous l’accorde. Et pourtant…
Vu le temps que l’on peut passer devant certaines d’entre elles, vu les années, voire les décennies, que l’on passe à mûrir avec elles, peut-être la question mérite-t-elle d’être posée !
La première réponse que l’on peut apporter, la plus évidente, est celle qui met en lumière le plaisir que l’on peut ressentir.
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